Battle Royale 3

De quoi vous plaignez-vous ? J'ai été ultra motivée ce week-end et je vous ai pondu quatre chapitres d'un coup ! Et voici le quatrième justement ^^ (enfin, trois puisque le premier est noté 0) X3 Très nyappy que cela vous plaise, les filles, ça y est, j'ai des fans * SBAF *

3

Tous les japonais de la République de Grande Asie, sans exception, savent ce qu’est le Programme : il est décrit dès le CM1 dans les livres scolaires. Un extrait de L’Encyclopédie de la Grande Asie en donne une idée plus claire :

Programme[program] n.m. :
[…]
4. Depuis 1947, simulation de combat exécutée à des fins de défense nationales par les forces terrestres d’intervention rapide de notre Nation. ( Nom officiel : « Expérimentation militaire du programme n°68 ».) Trois fois par an, entre trente et quarante citoyens choisis au hasard parmi l’ensemble des japonais y participent. Le déroulement de l’expérience est très simple en lui même : laisser se battre entre eux les participants jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul survivant, l’objectif étant de recueillir diverses données statistiques sur le temps mis par le champion à exterminer le reste des concurrents. Le Programme constitue à ce titre un élément essentiel de notre souveraineté nationale et de la politique de défense de notre pays. Le survivant ( appelé le/la champion/ne) gagne le droit de vivre aux frais de l’Etat jusqu’à sa mort, ainsi qu’un autographe authentique de la main de Sa Grandeur le Reichsführer en personne. […]

Pour choisir les « joueurs », on détournait un transport en commun ou on prenait un lieu publique au hasard. Autocar scolaire, bus touristique, publique, restaurant, école, métro, tout ce qui pouvait amener des participants, quelque soit l’âge ou le niveau social, pouvait être sélectionné. Pas d’exception, que l’ont travail pour le gouvernement, que l’on soit un simple citoyen innocent, ou une personnalité nationale.
Pour sa part, Miku avait déjà entendu parler du Programme avant même d’entrer au CM1. Quand son oncle avait été abattu par des hommes du gouvernement, pour avoir milité dans des groupes d’opposition, ses parents avaient été arrêtés quelques temps et subis plusieurs interrogatoires. Akiharu et sa sœur furent alors confiés pendant plus d’un an à la Maison de Charité, les autres membres de sa famille ayant refusés de les garder.
Akiharu, alors âgé de cinq ans, commençait à peine à s’habituer à cette nouvelle vie, quand un jour, alors qu’il venait de regarder un épisode de son dessin animé favoris [ Donald Duck ? Non, c’est américain donc censuré ! ], sur le téléviseur de la salle de jeu. Le futur chanteur était resté devant le poste de télé à regarder les images. Quand était apparu à l’écran un adulte en costume cravate, le jeune garçon avait compris qu’il s’agissait là de l’émission d’un ennui redoutable que l’on appelait « les infos », diffusée à heure fixe sur plusieurs chaînes. L’homme lisait un communiqué. Miku ne se rappelait évidemment pas le contenu exact du texte, mais son style caractéristique étant ce qu’il était, il n’aurait pas eu grand mal à le reconstituer :

« Une dépêche de dernière minute en provenance des services du gouvernement et des forces d’intervention rapide nous apprend à l’instant que la dernière session du Programme, qui a eu lieu dans le département de Kagawa, vient de s’achever hier à 15h12. C’est une classe de troisième composée de trente-sept élèves qui a été sélectionnée. Le bus qui devait conduire les élèves en voyage de fin d’année a conduit les participants vers le port de Tadotsu. L’opération s’est déroulée sur l’île de Shidaka, à quatre kilomètres de la ville de Tadotsu. La championne a mis cette fois trois jours, sept heures et quarante-trois minutes pour éliminer ses petits camarades.
Les corps de tous les vaincus ont été récupérés et examinés à des fins statistiques pour les forces d’intervention rapide de notre pays. Sur les trente-six éliminés, on dénombre dix-sept morts par arme à feu, neuf par arme blanche, cinq par arme contondantes, et trois pas asphyxie… »

A l’écran état alors apparu le visage d’une fille en costume marin, du moins ce qu’il en restait. Ce devait être la championne Soutenue de chaque côté par un homme des forces d’intervention rapide, elle fixait les yeux la caméra, le visage crispé dans un rictus sordide. Sur sa tempe droite, à moitié caché par des mèches de cheveux hirsutes, on devinait un caillot gluant rouge sombre.
Akiharu n’avait pas oublié ces images, en particulier le sourire hystérique de ses lèvres grimaçantes, même si, à l’époque, il n’en avait pas compris le sens. Le chanteur savait désormais que ce jour là, il avait vu pour la première fois le visage de la folie. Mais comment aurait-il pu comprendre une telle chose à l’époque ? Face à ce visage, la seule chose que le petit Akiharu avait éprouvé était de la peur, comme face à un fantôme. Quand à sa petite sœur, elle avait cessé de regarder la télé pour s’attaquer à une pomme.

L’enfant Akiharu avait demandé « C’est quoi ça, maîtresse ? », ce à quoi leur professeur avait secoué la tête avant de répondre « Rien… » . Mais, détournant les yeux, elle avait laissé échapper un « …Oh, les malheureux ! ». En grandissant, Akiharu avait appris à attendre avec angoisse ce genre d’information. La mort visitait chaque année une quarantaine de personnes, qui n’étaient pas seulement exécutées mais contraintes de s’entre-tuer, pour remporter l’unique place du retour. Le jeu de chaises musicales le plus atroce qu’on avait jamais inventé…
Comment s’opposer au Programme ? Impossible. En République de Grande Asie, il était impossible de contester les décisions du gouvernement.
Mais malgré la baisse de natalité, les risques de devenir un « élu » étaient infimes, inférieurs à un sur un million… Mille fois moins que le taux de mortalité par accident de la route, se disait souvent Miku. Chiffre peut-être un peu exagéré, mais en tous cas, être sélectionné était aussi improbable que de gagner le gros lot du loto. Une fois, une de ses camarades de classe, qu’Akiharu appréciait particulièrement, s’était mise à pleurer : « Ma tante est morte à cause du Programme… ». Une peur atroce s’était alors emparé d’Akiharu, alors qu’il avait huit ans. Aprsè quoi, au bout de quelques temps, la fille en question avait retrouvé le sourire, et Akiharu oubliait crainte et révolte.
C’était comme ça, voilà tout.
De toute façon, il n’avait jamais vraiment pensé être choisi, lui, un sur cent-vingt millions… ça n’arrive qu’aux autres.

A suivre [ c'était trop énorme sinon, alors j'ai du diviser]

Veut la suiteuh

Mais j'imagine que mes kagerou vont faire partis des premiers a morflés *s'eclate avec les smily*

moi aussi je veux la suite

rien que de penser que Kanon puisse y rester noooon

Ouaiiiis
La suiiiite !

Bon, comme je suis gentille, je vous met la suite ^^
mais là je vais prendre un peu de repos parce que je fais une surdose de traitement de texte à force d'écrire Il faut me comprendre


« C’est pas possible… »
Quelqu’un se leva en faisant racler sa chaise. Kanon se retourna : la voix venait de derrière la place de Kenzo [ Ayabie ]. C’était Akiya [ Kagrra ]. Il avait le teint livide et la peur se lisait dans ses yeux. Peut-être quelques personnes espérèrent qu’il trouverait des arguments convaincants car certains le regardaient avec assurance. Tuer des amis avec qui on s’entendait parfaitement jusqu’à hier ? Impossible ! Akiya, explique notre point de vue à ce ringard !
Mais il n’y avait rien à tirer de l’argument qu’Akiya choisit de mettre en avant, d’une voix nerveuse :
« Mon… mon père est le directeur des services de l’environnement à la préfecture ! Moi-même je suis une célébrité à travers le Japon… Ainsi que tous les autres… Nous n’avons pas pu être désignés pour participer au Programme, c’est impossible… »
Le gars sur l’estrade, Sakamochi, secoua légèrement la tête. Il répondit d’une voix pâteuse :
« Monsieur le guitariste Akiya, si je ne me m’abuse ? La notion d’égalité ne vous est pas étrangère, j’espère… Non ? Alors, écoutez, mes chers amis, tous les hommes naissent égaux. Aucun haut fonctionnaire ne peut prétendre à des faveurs par rapport à un citoyen normal. Evidemment, chacun de vous est né selon sa condition propre… Oui, il y a des riches et il y a des pauvres, je suis bien d’accord avec vous… Mais cette situation établie a priori, contre laquelle l’individu ne peut rien, n’influence en rien la valeur de votre existence. Voilà pourquoi je vous prierai de ne pas vous considérer comme dépositaire d’un quelconque privilège. Compris ? »

Ces dernières paroles avaient été beuglées si fort qu’elles parurent ratatiner Akiya sur sa chaise. Puis Sakamochi repris, d’un ton suave :
« Dès demain matin sera diffusée la nouvelle de la sélection de votre groupe au Programme. Bien entendu, des détails tels que le lieu de déroulement de cette session seront tenus secrets jusqu’à la fin de l’épreuve. mais ne vous inquiétez pas ! Vos cher proches sont déjà au courant.

Tout le monde restait incrédule. Comment peut-on nous demander de nous livreer à un tel massacre ? Impossible…
« Oh lala !J’ai l’impression que vous avez du mal à avaler ce qui vous arrive ! Hmm ? »
Sakamochi se gratta la tête, l’air embarrassé, puis il se retourna vers la porte d’entrée : « Hé, Oh ! Entrez ! »

A son appel, la porte coulissante s’ouvrit de nouveau à grand bruit. Trois hommes en tenue de camouflage, bottes de combat et casque de métal entrèrent brutalement dans la salle. Leurs vêtement étaient eux aussi ornés des symboles pêches de la république. Des soldats appartenant aux forces d’intervention rapide, sans aucun doute. Le fusil d’assaut à l’épaule et à la ceinture un étui en cuir d’où dépassait la crosse d’un pistolet automatique. Le premier affichait un air niais, le deuxième semblait naïf et simple d’esprit, le troisième efféminé et discret.

A eux trois, ils portaient une sorte de grand sac de couchage noir, en vinyle épais. Ledit sac semblait cabossé et gonflé de toutes parts, comme s’il eut contenu des pastèques.
Sakamochi se déplaça du côté des fenêtres, de façon à ce que les trois hommes puissent déposer leur fardeau sur le bureau du prof. Le sac dépassait des deux côtés, car il était bien plus large que le meuble… son contenu semblait lourd mais mou, car les parties qui dépassaient ployaient vers la bas.

« Permettez-moi de vous présenter mes assistants pour votre Programme : M.Tahara, M.Kondô et M. Nomura. Allez-y, montrez donc à nos chers musiciens ce qu’il y a dans votre sac ! »
L’homme répondant au nom de Tahara, celui à l’air niais, attrapa la fermeture à glissière du sac et la tira fermement.
« Non… Mon Dieu, que… »
La glissière n’était pas encore complètement ouverte qu’une des chanteuses du premier rang poussa un cri [Ai Otsuka], immédiatement suivie par plusieurs autres. Car du sac sortait une chose informe, barbouillée d’un liquide rougeâtre. Des chaises et des tables furent bousculées, assorties de voix hurlant « Mais c’est quoi ? ».
Kanon avala difficilement sa salive. Une chaise se renversa par terre d’un coup, et Kazu [Kagerou], se leva précipitamment, en ouvrant de grand yeux horrifiés à la vue de ce qui sortait du sac. Il voulu parler, mais les mots ne sortirent pas. Daisuke, à son tour, regarda le sac avec effarement, puis s’écria « Ah… Haya… Hayashi… » . Bou avait vaguement entendu parler d’un certain M.Hayashida, manager des Kagerou. Mais que faisait-il dans un sac ? ce n’étais pas vraiment le moment propice à la rigolade… Complètement submergé par l’émotion, le cerveau du guitariste marchait au ralentit. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait.

Kanon, en revanche était très éveillé et subjugué d’horreur. On pouvait effectivement comprendre pourquoi Sakamochi s’était présenté comme le nouveau manager. Le précédent n’aurait plus les moyens d’assurer ses fonctions, et il aurait parut fort probable que les autres managers aient subis le même sort que M.Hayashida.

Le costume bleu-gris de la victime était trempé de sang. De ses lunettes à large monture noire qui lui avaient valu le gentil sobriquet de « M.Libellule » de la part des Kagerou, il ne restait que la moitié gauche. Ce qui n’était pas très étonnant, puisque de toute façon, la tête elle-même avait perdu sa moitié droite… Derrière le seul verre correcteur restant, un œil rouge évoquant une bille dressait vers le plafond son regard atone*. Le reste du crâne se résumait à un amas de cheveux agglutinés par une sorte de gelée grise – de la cervelle très vraisemblablement.

Le bras gauche, comme un ressort comprimé dans un endroit exigu, avait jailli du sac pour pendre désormais devant le bureau, avec la montre au bout du bras, devant les personnes du premier rang ; Ai Otsuka aurait même pu vérifier que la trotteuse de sa montre fonctionnait toujours.
« Du calme, du calme… Un peu de silence tout le monde ! Ils sont bien dissipés, ces sales rats ! ! ! »

Sakamochi eut beau frapper dans ses mains et appeler au calme, il ne parvenait pas à faire taire les cris d’effrois. Le deuxième soldat, celui à l’air stupide, dégaina alors son révolver. Kanon pensa qu’il allait tirer un coup en l’air pour établir le silence. Mais le militaire empoigna le grand sac noir où reposait le corps d’Hayashida, qu’il tira pour le faire tomber du bureau. Puis il souleva le corps de telle façon que la tête du manager mort, tournée vers le haut, arrive presque à la hauteur de son visage. Il tira alors deux balles dans la moitié de tête de M. Hayashida. Ce qui restait vola en morceaux. Sous l’effet des balles, les bouts de cervelle et d’os s’éparpillèrent, formant une sorte de nébuleuse mêlée de sang qui vint asperger les artistes du premier rang. Quand enfin l’écho des détonations se fut tu, il ne restait plus grand chose du visage de M.Hayashida… le soldat jeta le cadavre et son moignon de tête comme un paquet à côté du bureau. Plus un cri ne résonnait dans la salle.

[ Reste : 40 ]

*Atone : qui n’a pas de vitalité, sans vigueur.

To be continued

ne pas lire avant de dormir...xD

J'adore, vivement la suite( Il y a un truc de bien, il n'y pas les membres d'Alice Nine si j'ai bien lu , Nao risque rien...^^)

Haaa non urgh T¨T
Je me souviens bien de ce passage dans le manga XD

Vas-y vas-y, la suiiite

Rien que pour vous embêter : rendez-vous ce soir vers 18 heures pour la suite Lorsqu'à 18 h tu arriveras, ce message édité sera et la suite tu pourras liras ^^

Yeaaaaah

*espère ne pas etre trop accro au bouquin qu'elle s'est acheté (artemis fowl 5 *-* jouissance artemissielle quand tu nous tient)pour lire la suite*

excellent j'adore!! XD

vite vite la suiiiiiiite!!

18h15 et y'a pas de suite è_é

Je dirais mê plus, 18h16 et pas de suite è_é
Pas content !
XD

oui il est il 18h18 la !!

LA SUITE

18h21!!!

Vite...vite...Aki...je vais mourir dépèche toi...tu dois...me sauver...

Il me faut la suiiiite!



...

18h 23 ><****


*va chercher une mitrallette*

Si tu nous colle pas tout de suite la suit, je te fusille è_é!!!!

18h28 toujours rien

Héhéhé, je sais, je suis toujours en retard ^_^ Voilààà ! La première partie du chapitre 4 lisez bien pendant que je le continue ^^

4

Les personnes qui étaient debout se rassirent, dégoûtées, incapables de supporter plus longtemps l’affreux spectacle. Le troisième soldat tira le sac de M.Hayashida dans un coin de la salle, avant de revenir s’aligner avec ses deux compères devant le bureau. Sakamochi regagna lui aussi le centre de la salle, se plantant devant le bureau.

Le silence régnait à nouveau lorsque quelqu’un, au fond de la pièce, poussa un cri proche de la suffocation. On entendit un bruit de liquide se déversant sur le plancher. L’odeur vint rapidement confirmer aux participants que quelqu’un venait de vomir.

« M. Hayashida, ainsi que quelques autres de vos manager respectifs, a eu, disons, quelques difficultés à accepter le bien-fondé du choix de votre groupe pour le Programme, reprit Sakamochi en dévisageant les Kagerou, puis tour à tour les autres artistes de la salle. Je dois dire que cette sélection l’a un peu pris au dépourvu… » rajouta-t-il en se passant la main dans les cheveux, l’air embarrassé.

Plus personne ne pipait mot. Chacun venait enfin d’admettre que ce qu’ils venaient de voir n’était pas un rêve mais bel et bien la réalité. Ils allaient vraiment devoir s’entre-tuer.
Bou essayait tant bien que mal de faire fonctionner son cerveau. Tous ces événements invraisemblables l’avaient plongé dans la confusion. Pourtant, le choc brutal ressenti à la vue du cadavre atroce du défunt manager, ainsi que le spectacle écœurant dans lequel ce corps venait de jouer la vedette, l’avaient parfaitement réveillé.

Il fallait se sortir de cette situation à tout prix. Mais comment ? Il faut se rassembler pour discuter… mais est-ce que ce sera possible ? Je sais que les participants doivent s’entre-tuer avec des armes fournies, mais est-ce que l’on peut communiquer ?Ils n’ont jamais donné de détails quant au déroulement du Programme…

« Pardon… ? »
La voix de Sakamochi interrompit les pensées de Bou, qui leva la tête en ouvrant les yeux. Kazu [Kagerou] s’était à moitié levé, le visage déformé par l’émotion. La tension monta en flèche dans le corps de Bou. Pourvu qu’il ne dise rien de maladroit…

« Espèce de salaud, qu’est-ce que vous leur avez fait ! » vociféra Kazu.
« Hmm ? Ah. Eh oui, répondit Sakamochi, malheureusement certains composant du personnel qui vous entoure ont mal réagit au fait que vous soyez sélectionnés… Par exemple, Mme Yamaguchi, continua-t-il à l’adresse des Ayabie, s’est un peu énervée et je me suis vu contraint de la stopper dans sa crise d’hystérie… Et puis M. Satô aussi, continua-t-il en adressant un grand sourire aux Dir En Grey. »
Teruki pu observer que le visage de Ryohei, à côté de lui, se décomposait littéralement sous le choc. Nul doute, au mauvais ton de Sakamochi, que la productrice des Ayabie avait connu le même sort que le manager des Kagerou.

Bou fut saisi d’une colère noire. Toutefois, il fallait absolument rester calme, et le guitariste priait pour que Kazu garde son sang-froid, se taise et attende. On ne savait pas ce qui pouvait arriver avec ces quatre malades. La plupart des personnes dans la salle l’avaient compris, mieux valait ne pas chercher querelle à ces tarés. Miku, de son côté commençait sérieusement à s’inquiéter de l’état de Kazu. Il ne faut surtout pas que Kazu…
« Espèce de salaud, je vais te tuer ! ! ! » s’écria le bassiste de Kagerou.
… dise quelque chose comme « je vais te casser la gueule »… u_u
Le bassiste s’était levé d’un coup. Son expression dévoilait une rage absolue. Mon Dieu, Kazu, arrête ça ! il va te descendre !

« Je vais te tuer, connard, des gens comme toi il faut s’en débarrasser ! »
- Vraiment ? répondit Sakamochi, amusé. Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Ferme ta gueule, espèce d’enfoiré ! je te tuerai, retiens-le ! ! !
- Arrête, Kazu ! s’écria Yuana, le guitariste du même groupe, mais Kazu ne semblait pas l’avoir entendu.
- Je vais tu tuer, te tuer, tu m’entends ? ! »
Désespéré, Kanon était lui aussi sur le point d’hurler lui aussi au bassiste de s’arrêter, lorsque, sans que personne n’eut le temps de comprendre ce qui se passait, Sakamochi fit un signe aux trois soldats qui levèrent leurs pistolets automatiques. Les trois armes crachèrent leurs balles en même temps. Le corps de Kazu fut secoué de haut en bas, comme par un fou rire. Cela fut si rapide que personne, pas même Waka [Danger*Gang], qui se trouvait derrière lui, n’eut le réflexe de se protéger des éclaboussures.

L’écho des coups de feu n’était pas encore mort entre les murs de la salle, que Kazu s’inclinait lentement vers la droite, puis tombait lourdement entre sa table et celle d’Aoi [The GazetteE], qui poussa un cri d’effroi.
Une flaque de sang commençait à se répandre entre les tables et les chaises. Les yeux écarquillés de Kazu semblait regarder au loin. Le bout des doigts de son bras droit tressaillaient.
« Aaah ! »
La chanteuse Waka, par pur instinct protecteur peut-être, se leva pour porter secours au bassiste.

« Monsieur ! » s’exclama-t-elle, car elle ne connaissait pas le nom de Kazu [1] en s’accroupissant à côté de lui. Une deuxième détonation retenti dans la salle, et Waka tomba en avant sur le corps de Kazu, comme si on lui avait fait un croche-patte. Daisuke aussi avait voulu se lever aider Kazu, mais le soldat avait braqué son arme sur lui, et il s’était figé en plein élan, sans arrêter de fixer le corps de Kazu, qui n’en finissait pas d’être agité de spasmes.
Quand à Waka, la balle l’avait atteint à la jambe, et le sang commençait à se répandre sur ses vêtements.
« Personne n’est autorisé à se lever ! brailla Sakamochi.
- Mais vous êtes fou ! explosa Shizumi, au bord des larmes, il faut soigner Kazu et Waka, vite !
- Bon, ça suffit, je vous ai dit de vous rasseoir et de vous taire, répondit sèchement Sakamochi.
Waka, devenue blême en voyant sous elle le corps de Kazu, se tourna lentement vers Sakamochi, malgré la douleur. « Il… Il faut le soigner ! » Sakamochi soupira d’un air agacé, et lança au soldat à l’air niais : « Bon, ok, Tamada, allez vérifier, s’il-vous-plait… »

Vérifier ? Vérifier quoi ? pensa Kanon. Mais il n’eut pas le temps de trouver la réponse à sa question. “Visage niais” ressortit son arme pour viser en direction du sol. La tête de Kazu tressauta. Des viscosités éclaboussèrent le visage de Waka, qui fut parsemé de petites tâches pourpres.

Shizumi resta bouche bée. Une bonne moitié de la tête de Kazu avait été pulvérisée. Cette fois-ci, il ne tremblait plus…
« Mais c’est… c’est… » bégaya Daisuke en regardant ce qui restait de Kazu. Les autres membres de Kagerou ne restaient eux aussi braqués que le corps inerte, comme si c’était à eux qu’on venait d’exploser la cervelle. Pas possible… « Vous êtes sourds tous les deux ? Rasseyez-vous ! »
Sakamochi venait de répéter son ordre. Ni Daisuke ni Waka ne l’avaient entendu la première fois. Ils restaient prostrés à regarder Kazu. Quelques secondes de plus dans cet état, et “Visage niais” leur ferait certainement subir le même sort.

« Hum… Monsieur Sakamochi ? »
Par chance, une voix très posée ou presque retentit dans le cerveau des deux artistes, qui se retournèrent vers l’endroit d’où elle provenait, suivis par quelques autres. Pour leur part, Teruki, Kanon et Bou sentir leur cœur s’arrêter une fraction de seconde en comprenant que la personne qui avait interpellé Sakamochi n’était autre que Miku.

« Voyons, voyons… vous êtes Monsieur Tsukiyama, je présume ? Que puis-je pour vous ? »
Miku souffla discrètement, car il n’était loin d’être aussi sûr de lui qu’il le laissait paraître, et regarda calmement Sakamochi dans les yeux.
« Cette fille est blessée, elle aura du mal à revenir à sa place par ses propres moyens. Je peux l’aider ? »

Sakamochi ne put s’empêcher de lever un sourcil d’étonnement, puis acquiesça. « faites comme vous voulez, je n’ai pas de temps à perdre… »
Miku se leva de son siège pour approcher Waka, et signifia du regard à Daisuke de se rasseoir. Il essuya le sang sur le visage de la jeune fille, et l’aida à se redresser. « Allez, on se lève ! » intima-t-il à voix haute. Il était à ce moment là dos à Sakamochi et ses trois dégénérés, et en profita pour faire un signe à Teruki. Malheureusement, le batteur ne parvint pas à l’interpréter…

[1] : C'est que moi-même je ne connais pas le nom de Kazu alors bon XD

Pas trop tot XD

Ja'adoooooooreuuuh

T'as osé tué mon Kazu

Puisqu'il est mort alors qu'on me tue aussi

Ka...Kazu...



la suite quand meme

*veux pas que Kanon meurt*

Bouuhou elle a fait mourir mon Kazu T-T

Mon Kazu *gros pleurs*

Bouhouhou *part pleurer ans un coin*

Ah, je te tue aussi ? Ok =D *sors un flingue et bute Neko-chan*
Mouahahaha *rire très sadique* j'adoooore ça ! Vous savez quoi ? Bah je vous dirai pas, uhuhu, je vous dirai quand la fic sera terminée X3
La suite demain ! Faites de beaux rêves et ne pensez pas trop à ce qui peut leur arriver, mes agneaux... * part avec son rire sadique *

tu est trop sadique XD!
c'est trooooop génial

tant pis pour kazu XD
par contre si tu touche a ruki è__é

SALOOOOOPE è_é

*degaine son sabre et fait un massacre à la Azumi*

Tu touches a un seul des autres membres de kagerou et je part dans une folle folie furieuse è_é

COMPRIS è_é ???!

Va tuer Dir en grey ou Moi dix Mois ça m'derange pas è_é

faut tuer gackt.. X'D